La Nuit du 4 août, est synonyme pour la France de nouvelle identité nationale. En cette chaude soirée d’été, la nouvelle Assemblée Constituante abolie les privilèges et les droits féodaux de la Noblesse. La Révolution Française donne donc avec cette abolition des privilèges, un nouveau souffle à l’idéal républicain.
La séance du 4 août, est l’une des plus déterminantes de la vie politique française
En ce sanglant mois d’août 1789, les provinces françaises sont ravagées par la « Grande Peur ». Les paysans armés de pics et de fourches, s’attaquent aux grands domaines seigneuriaux. Ces derniers décident de se venger des persécutions commises par les mercenaires étrangers sur leurs terres. La France s’embrase et la guerre civile, entre Patriotes et Royalistes ne tarde pas à s’enclencher. Pour lutter contre cette anarchie naissante, les députés de la toute jeune Assemblée Nationale, décident de se réunir avec le » Club Breton », pour sauver la Nation en péril.
Le vicomte Louis Marc-Antoine de Noailles, héros de la nouvelle ère républicaine française
À Versailles, dans la nuit du 4 au 5 août 1789, les députés de la Noblesse, du Clergé et du Tiers-État débattent sur les troubles sociaux sur le royaume de France. L’Assemblée présidée par Guy Jean-Baptiste Target, cherche des échappatoires pour stopper l’agitation populaire et gagner la confiance du peuple. Dans une ambiance plutôt lourde, les débats restent sans suites concernant l’imposition et la justice royale. Le député Target se mue alors en voie de l’opposition contre les représentants de la Noblesse. Dans une volonté de conciliation et pour apaiser les tensions, le vicomte de Noailles propose un retour à la tranquillité publique. Le cousin de La Fayette fonde son argumentaire sur quatre points démocratiques : égalité devant l’impôt, accessibilité des charges pour tous, rachats des droits féodaux et fin des « Corvées ». Le vicomte ouvre ainsi la voix d’une nouvelle ère démocratique en France. Ses propos son ainsi relayés par le duc d’Aiguillon qui demande la fin de l’asservissement personnel. Dans cette nuit agitée, les » Privilégiés » guidés par la Philosophie des Lumières, décident de renoncer successivement à leurs droits. L’évêque La Fare puis le duc de Mortemart renoncent aux pensions du Roi. Dans cette trense patriotique, cette suspension définitive des droits ancestraux du Clergé et de la Noblesse, va à tout jamais le climat social français. La République avance à grands pas dans cette France en mutation culturelle.
Vision satyrique de la presse révolutionnaire sur la nuit du 4 août