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William Wallace : au coeur des ténèbres, la Liberté !

Immortalisée par le mythique biopic de Mel Gibson, la fulgurante vie de William Wallace s’est forgée dans les douloureux combats pour l’indépendance de l’Écosse. Symbole de piété et de vaillance pour le peuple Picte, le guerrier « Braveheart » fut le premier homme libre à défier la vilénie du royaume d’Angleterre.  

▲ Portrait du XVIIe Siècle de l’indépendantiste écossais William Wallace (© Pinterest)  

Entre dévolution et pénitence, le destin du jeune William Wallace est promis à une existence pacifique, tournée vers la sainte compassion des Ordres. Héritier de la noble famille écossaise Wallace d’Ellerslie, William, né en 1272, découvre les premières horreurs de la guerre à l’âge de dix ans, quand l’armée anglaise pille et massacre l’abbaye de Paisley, où il étudie. Traumatisé par ce vacarme sanglant, ce dernier est bien décidé à venger la mort de siens. Devenu adulte, il se rend à la cathédrale de Glasgow pour demander conseil auprès de mon seigneur Wiechert, à propos de cette invasion. Avec ferveur, celui-ci lui répond : « Il faut répliquer par l’épée ! ». En l’an de grâce 1297 vient de naître la légende de Braveheart.

Freedom and Honor 

Après avoir unifié dans son combat une armée de fidèles écossais, Braveheart et ses courageux Houscarls attendent en embuscade sur le pont de Stiring, les troupes ennemies du roi Edouard Ier. Au petit matin du 11 septembre 1297, une armée de féroces cavaliers anglais traverse le pont pour réprimer la révolte. Mais pour contrer cette imposante masse, de mailles et de fer, un mur de pilums écossais s’érige ! Alors que sonne la charge, dans ce qui sera la bataille la plus sanglante de la première révolution écossaise, le gros du corps expéditionnaire termine empalé sur les lances, tandis que d’autres finissent noyés dans le fleuve de Stirling … Avec panache, les soldats de Wallace l’emportent, malgré les lourdes pertes du côté des deux armées.

▲ L’héroïque charge écossaise de William Wallace sur le pont de Stirling (© DR)  

Après cette éclatante victoire, William Wallace décide de mener la guérilla contre les forteresses encore aux mains des anglais, comme à York ou Leeds. Victorieux à plusieurs reprises dans cette campagne de « terre brûlée », il décide d’affronter en personne le roi d’Angleterre, à Falkirk en  1298. Trahi par les nobles administrateurs du royaume, le Gardien d’Écosse dont le gros des troupes est massacré par l’archerie galloise, manque de se faire capturé.  Destitué de son titre par la chambre seigneuriale d’Edimbourg, il demande l’asile politique au Pape Benoît XI ainsi qu’au roi de France, Philippe IV.

Toujours debout, toujours vivant 

À son retour en Ecosse en 1305, il est capturé et est condamné à mort pour sédition contre le pouvoir royal et trahison. Torturé et brutalisé à la Tour de Londres, son exécution dans d’horribles souffrances, le 23 août 1305, entre écartèlement et décapitation n’altère en rien la volonté et la force de ce martyr de l’indépendance écossaise. Pour servir d’exemple à tous les renégats, son corps de traître est éparpillé aux quatre coins du royaume et sa tête mise sur une pique sur le pont  de Londres.

▲ Survivance d’un mythe avec la scène finale de l’exécution du célèbre film de Mel Gibson (© Allociné)  

Six mois plus tard, lors de la bataille de Bannockburn, une minute de silence est célébrée en honneur de la mémoire du défunt William Wallace. Cet hommage funéraire est vu comme une provocation par les généraux  anglais. Provoquant leur ire, ceux-ci qui font charger la cavalerie  sur les Écossais. Commandé par Robert de Bruce, le contingent écossais repousse avec bravoure le dernier assaut de l’oppressant voisin anglais.

L’INFO + : LES COULISSES HISTORIQUES DU FILM BRAVEHEART

 

 

 

 

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