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Billet éditorial

Ethique et passion de l’Histoire

Chers internautes,

La connaissance de l’Histoire se résume en une pratique singulière, tournée vers un affect d’espace et de temps. Cette conception particulière, dans la construction de notre passé, entraine à la réinterpretation souvent partielle, des mythes fondateurs de l’humanité. Une connaissance positive, nourrie d’une pure réflexion humaniste, qui souvent intègre un contexte supposé d’équité entre les sociétés. Dans ce sens, l’idéalisme historique intervient pour nous remémorer les fondements universalistes de notre monde, déjà défendu par Kant au XVIIIe Siècle.

« Le talent de l’historien consiste à faire un ensemble vrai avec des traits qui ne sont vrais qu’à demi », souligne Ernest Renan, dans son analyse ethnoculturelle de la société française des années 1880. Cette conception de l’historien comme support de l’orientation de la pensée, influe donc sur l’acception cosmopolite de cette dernière. La connaissance historique, fonde ainsi son intérêt, sur l’hétérogénéité du récit qu’elle apporte, tant au niveau factuel qu’émotionnel.

Un outil support de l’expression de la croyance populaire, qui mêle l’intrigue du réel à la linéarité équivoque des faits, pour en offrir une nouvelle interprétation. Le fait historique est par nature surinterprété, puisqu’il se dissocie difficilement de la réalité, tant par son expérience que ses sources. Grand mythe de la modernité, ou pomme de la discorde sociale, l’Histoire avec un grand H, fascine l’épopée historique des hommes, dans son but ultime d’universalité du récit.

Bonne visite à vous du site ;

La rédaction.

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