Jack l’éventreur, voilà un patronyme qui vous fait froid dans le dos. Même aujourd’hui, ce sinistre tueur en série fait encore parler de lui. Dossier non classé, découverte de nouveaux suspects, apparitions de nouvelles théories du complot, cette affaire demeure toujours un mystère.
Dans une Angleterre industrielle de la fin des années 1880, « Jack the Ripper » pour nos amis anglo-saxons, terrorise le quartier malfamé de Whitechapel, dans l’East End. Dans ce lugubre secteur urbain, cinq prostituées sont réduites en charpie sous les coups de la folie meurtrière de l’éventreur. Jack l’éventreur les amadouent par son charme ravageur, tout en se faisant passer pour un proxénète. Alors seul avec ses victimes, il en profite pour les étrangler puis les battre a mort. Le tueur procède avec minutie dans son acte de mort :
– Il leurs crèvent les yeux,
– Les décapitent avec un couteau de boucher,
– Puis, en profite pour ouvrir le corps de ses victimes, de l’abdomen jusqu’à l’œsophage,
– Ensuite, il taillade toutes les veines du corps humain,
– Il conclu alors, par une exposition macabre dans la rue des cœurs, utérus et autres reins de ses victimes.
Lorsqu’ils arrivent sur place, les policiers découvrent un bain de sang. Ceux-ci peinent à retrouver l’identité de leurs victimes. La dernière en date, Mary Kelly est tellement mutilée, que les Forces de l’Ordre ont beaucoup de mal à l’identifier. Entre 1888 et 1891, Scotland Yard interpelle 160 suspects. Tous interrogés puis tous relâchés. Dans cette garde à vue, trois individus figurent parmi les suspects les plus sérieux, comme Francis Tumblety (pseudo-médecin qui haïssait les prostituées), Aaron Kosminski (barbier fou et zoophile) et même William Gull, médecin de la Reine Victoria. Mais pour Stéphane Bourgoing, auteur du Livre Rouge de Jack l’Eventreur, l’identité de « L’Eventreur » reste mystérieuse mais l’affaire est loin d’être classée.
À lire :
– Jack l’éventreur T01 : Les liens du sang, de Jean-Charles Poupard et Debois, ed. Soleil, 14,95 €