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Le saviez-vous ?

La merveilleuse histoire du pendule de Foucault

Une expérience astronomique folle, dans le plus beau monument du monde. Découvrez l’incroyable histoire du pendule de Foucault. 

Foucault cet illustre inconnu  

L’astronome Léon Foucault (1819-1868) est un physicien français de renommée internationale. Fils de libraires, il suit à sa majorité des études de médecine dans le prestigieux Collège  Stanislas. Durant ses études, il se passionne pour la physique et les sciences naturelles. Sous la houlette de son mentor Alfred Donné, il poursuit ses recherches dans le domaine de l’anatomie microscopique. En outre, entre 1840 et 1850, il mène des travaux avant-gardistes sur l’intensité lumineuse, alors très contestés par l’Académie des Sciences de Paris. En compagnie de son ami, Hippolyte Fizeau, il s’intéresse au parcours des rayons lumineux, dans leur rapport taille/masse à la polarisation chromatique. Une expérience remarquable qui leur permet de découvrir la vitesse réelle de la lumière : 298 km/s. En réalité, il faut attendre l’année 1852, pour que Foucault révolutionne l’histoire des sciences modernes, avec ses inventions remarquées. En l’espace d’une décennie, ses inventions comme le gyroscope et son théorème sur les masses métalliques bouleversent le quotidien des scientifiques. Sans oublier, son fameux pendule, qui induit une nouvelle loi sur la rotation quotidienne de la terre. Toutes ses contributions, lui valent d’obtenir la médaille Copley de la Royal Society de Londres en 1855. En outre, Foucault est un contributeur récurrent de la revue scientifique Le Journal des Débats, dans laquelle il y publie des billets éclairés sur son temps. Ruiné à la fin de sa vie, il meurt dans l’anonymat le plus complet. Souffrant d’une maladie incurable pour l’époque, la sclérose en plaque, d’autant plus que presque aucun médecin de Paris ne voulait le soigner. Léon Foucault, s’éteint le 11 février 1868 à l’âge de 48 ans. Aujourd’hui, le reste de sa dépouille, se trouve dans un carré anonyme du cimetière de Montmartre.

Histoire d’une expérience scientifique révolutionnaire

Crée en janvier 1851 par Foucault, ce pendule, permet de déterminer la vitesse de la lumière dans ses différents milieux. Un an plus tard, son premier prototype voit le jour. Ce dernier, constitué d’un fil métallique de deux mètres et d’une boule en acier de cinq kilo, trace très rapidement les contours de la future expérience du Panthéon. Après de nombreux travaux à l’observatoire de Paris, il reçoit le mécénat de Napoléon III, pour mettre en oeuvre son projet. En septembre 1851 au Panthéon, l’expérience est un succès puisque les oscillations du pendule sont plus longues et sa déviation plus visible. Véritable progrès technique pour l’époque, et symbole de la réussite scientifique française dans le monde occidental, cet ouvrage est mis en valeur à l’occasion de la première Exposition Universel de Paris. Un chef d’oeuvre, qui fait la renommée de l’évènement, à l’égal de la Lentille de Fresnel et de la Fontaine de Médicis de Ottin. Désormais long de 67m et lourd de 25kg, cet appareil permet de mieux illustrer la rotation quotidienne de la Terre, soit une durée de 31h et 47min. Par ailleurs, un calcul mathématique simple, permet de résoudre le fonctionnement du pendule de Foucault : T=To/SinO.


À lire :

Le pendule de Foucault, d’Umberto Eco, ed.Le Livre de Poch, 8,90 €

One comment
  1. Albireo

    Article étonnant par les erreurs ou impropriétés qu’il contient…
    Il y est raconté que Foucault « découvre la vitesse réelle de la lumière : 298 km/s ». Première remarque, évidente, la vitesse de la lumière est en fait 1000 fois plus grande ; de plus Foucault n’a pas « découvert » la vitesse de la lumière, mais en a effectué une mesure plus précise que celle connue jusqu’alors.
    Le pendule de Foucault aurait « induit une nouvelle loi sur la rotation de la quotidienne terre » (on se demande laquelle…) et surtout « permet de déterminer la vitesse de la lumière dans ses différents milieux ». Là c’est le bouquet… on se demande si l’auteur de l’article a vraiment compris ce qu’il raconte.
    Le même auteur s’emmêle les pétales sur les dates : le premier prototype du pendule aurait vu le jour en 1852 (un an après 1851, est-il dit) , mais l’expérience du pendule au Panthéon a bien eu lieu en 1851… (en septembre est-il précisé. En fait elle a eu lieu en mars).
    Enfin la rotation quotidienne de la terre est affublée d’une durée de 31h et 47mn (nouvel emmêlement des pédales : c’est la rotation complète du pendule qui prend 31h 47mn – à vérifier d’ailleurs – et non bien évidemment la rotation de la terre).
    L’article se termine assez abruptement par une formule T=To/SinO, qui est sûrement juste (elle l’est effectivement), mais encore aurait-il fallu préciser ce que représentent T, To et surtout O. Le lecteur non averti aura sûrement eu du mal à le deviner.

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