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Bob Maloubier, le James Bond français !

James Bond is reborn ! Du moins ce qu’il en reste. Bob Maloubier, agent secret à la solde du « Vieux Lion » anglais Churchill, est décédé voilà deux ans de cela, le 20 avril 2015. À l’occasion du 8 mai, rendons hommage à cet homme caustique, à la silhouette de Lord, qui fit les 400 coups aux Nazis durant la Deuxième Guerre Mondiale. Retour sur l’odyssée du plus surprenant des agents secrets  ! 

Maloubier l’intrépide

L’aventure de notre “ Bob “ national, commence avec l’Exode. Dans la paisible ville de Neuilly-sur-Seine, le jeune homme, étudiant bohème, développe ses aptitudes sportives et rhétoriques, pour bien figurer dans le beau monde. Dans une époque où le pays est en ruine, il longe les routes dangereuses de la France à vélo, pour poursuivre sa quête vers la Liberté. Evitant tous les dangers, il rallie Londres avec une témérité extraordinaire, afin d’intégrer les rangs de la France Libre, de  l’illustre mais non moins inconnu Général de Gaulle. À ce propos, Rimbaud disait « on n’est pas sérieux quand on a 17 ans » … Pareil à son modèle, il fuit la France avec une valise bourrée d’armes en compagnie de son ami de toujours, Henri Sihol. Vadrouillant entre Marseille et l’Algérie, Robert fait la rencontre de militaires anglais, à qui il confie son souhait d’intégrer la vaillante Royal Air Force. L’un des officiers en charge du « Special Detachment », le major Jacques Vaillant de Gélis, rétorque de manière rustre « tu seras espion ou rien ». Assoiffé d’aventures, il suit une formation militaire intensive, tant aux niveaux du maniement des explosifs qu’aux combats à l’arme blanche. Affecté en mars 1943 au SOE, le nid d’espions londonien, son but est de « contribuer à l’embrasement de l’Europe». Courageux Maloubier, qui au péril de sa vie défendra « toutes les couleurs de la Liberté », face à la menace fasciste. Au service de sa Majesté, dans la section F du SOE, le « Saboteur de Churchill » est parachuté pour la première fois en 1943 au dessus de la campagne rouennaise. Un saut vers l’inconnu pour ce mercenaire, qui démantèle dès son arrivée sur le territoire occupé, plusieurs usines d’armements, au combien importante aux yeux de l’Occupant.

Le saboteur de Churchill

Frôlant à plusieurs reprises la mort, il coordonne les mouvements de l’armée factice anglo-américaine lors de   « l’Opération Fortitude ». Réputé pour son insouciance du danger, on lui confie la mission de ralentir la Division SS « Das Reich » dans le Limousin au lendemain du Débarquement. En véritable leader, il mitraille les convois, fait sauter deux ponts par nuits et sabote les voies ferroviaires. Au total, c’est plus d’une quinzaine de jours, que les Nazis stagneront dans la région. Le 8 mai 1945, la victoire est incontestable. Le courage du SOE par ses actions menées dans la guerre, a permis un retour aux valeurs traditionnelles de la Liberté. Soucieux de continuer à servir son pays, il participe à la création de la DGSE et à l’unité de combat des nageurs français. En pleine Guerre Froide, tel son homologue anglais Ian Fleming, il enchaîne les missions périlleuses du désert saharien aux plages centrafricaines du Gabon, toujours en tissant la légende de l’espionnage avec l’utilisation de gadgets spéciaux tel l’appareil photo miniature Minox-B. Tantôt écrivain, aventurier ou comédien, Bob Maloubier, l’homme aux milles visages et héros de l’Armée des Ombres, restera dans la mémoire collective de l’Après-Guerre, un héros humaniste et intrépide.

#INFO+ : Confidences chocs du plus turbulent agent secret, de l’histoire de la Seconde Guerre Mondiale ! 

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