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Le saviez-vous ?

???? À l’abordage de Pirates des Caraïbes ????

Embarquez sur le Black Pearl moussaillons, pour vivre les nouvelles aventures trépidantes du capitaine Jack Sparrow ! Avec ce cinquième épisode intitulé « La vengeance de Salazar », la célèbre saga de Jerry Bruckheimer explore une nouvelle fois le monde de la piraterie, en s’offrant en chemin, moults trésors historiques. Un blockbuster grand public qui nous fait plonger dans le quotidien des pirates du XVIIIe Siècle. Historia vous éclaire sur les sources de Pirates des Caraïbes.

Une narration pas si éloignée de la réalité

Les aventures de Jack Sparrow et compagnie se situent chronologiquement entre 1690 et 1740, soit en pleine âge d’or de la piraterie. Une information historique confirmée dans le deuxième opus, Le Secret du Coffre Maudit, où Lord Beckett tient en sa possession une lettre de marque actée de la main de George II d’Angleterre. Ce même roi que l’on pourra rencontrer un peu plus tard dans la saga, dans La Fontaine de Jouvence. Une ère de grande prospérité pour les pirates, que le royaume d’Angleterre réprimera avec la proclamation de 1743 sur la flibusterie illégale dans les eaux des Caraïbes.

La Compagnie des Indes, ennemie jurée des pirates.

Véritable machine impérialiste et esclavagiste du XVIIIe Siècle, la Compagnie des Indes incarne la domination de la marine britannique dans le commerce triangulaire. Sa puissance politique et la richesse de ses comptoirs d’Asie Orientale, en font un intermédiaire de choix dans les relations diplomatiques entre les royaumes européens. Une position opportuniste, que caricature Lord Beckett dans le film Le Secret du Coffre Maudit : «Ce que l’on aime chez les pirates, c’est qu’ils incarnent la liberté. Et la Compagnie des Indes Orientales, en tant que corporation multinationale géante, représente la fin de la liberté individuelle. ».

À l’image de la traque de Barbe Noire, les relations entre la compagnie des Indes et les pirates n’ont pas toujours été très cordiales (©shawstic.com)  

Réunion de famille des Frères de la Côte

Tout au long de l’aventure Pirates des Caraïbes, le spectateur croise au fil des épisodes, plusieurs personnages célèbres. Barberousse (plus connu sous le nom de Barbossa), Ching Shih, Bartholomew Roberts et même Edward Teach. L’équipe du Black Pearl ne cesse au fil des épisodes de provoquer l’ire de ses féroces forbans. Associés pour la première fois sur l’île de la Muerta, cette grande réunion de famille touche à son paroxysme avec la bataille finale de Jusqu’au Bout du Monde, qui n’est pas s’en rappeler l’affrontement de l’île d’Ocracoke du 22 novembre 1718, entre Barbe Noire et la Compagnie des Indes.

Le Black Pearl ce célèbre bateau pirate

Dans le registre des navires mythiques, le Black Pearl s’est largement fait sa place dans le monde de la piraterie. Très librement inspiré du galion suédois Vasa, cet ancien navire de 48 canons le plus rapide de la marine nordique disparaît en mer le 10 août 1628, le jour même de son lancement. Tout comme Jack Sparrow avec son Black Pearl, le Vasa fait la fierté de son capitaine Göran Mattso que ce dernier essaiera de piloter, mais sans le moindre succès. Destins croisés pour ces deux navires aux fortes ressemblances, dont la poupe avec ses motifs décoratifs antiques, les batteries italiennes et les ustensiles d’équipage, tel ce tablier de jeu de table cher à Pintel et Ragetti, font du Pearl une légende des Caraïbes.

Célèbre tableau de Ambroise-Louis Garneray représentant l’assaut du Kent par le corsaire Surcouf en 1800 (©pc.com) 

À l’abordage

Avec ses nombreuses scènes de combats navals et de duels aux sabres, Pirates des Caraïbes s’inscrit dans la tradition du film d’aventure. Aussi, plusieurs clins d’oeils de Gore Verbinski, réalisateur de la première trilogie, rappellent de véritables faits historiques. L’attaque du Kent par Surcouf, le pillage de la Havane en 1555 par Jacques de Sores et le naufrage du Merchant Royal, autant d’éléments authentiques qui se retrouvent immortalisés sur l’affiche du second opus Pirates des Caraïbes : Le secret du coffre maudit. Un passé sanglant qui continue de nourrir notre imaginaire collectif.

Un couple de pirates légendaires

La romance entre Elizabeth Swann (Keira Knightley) et Will Turner (Orlando Bloom) est l’une des plus touchantes de la saga. Ce couple star tire son inspiration du duo de choc Anne Bonnny/Jack Rackham. Au XVIIIe Siècle, le capitaine Calico Jack rencontre la sulfureuse corsaire Anne Bonny. Les deux amants maudits sévissent sur les eaux des Caraïbes de 1715 à 1720, avec comme haut fait d’arme l’abordage d’une flotte entière de navires marchands français. Un amour qui selon les dires de l’historien Henry Musnik «Tient solidement par la passion ce flibustier de Calico à sa diablesse d’épouse, Anne ».

Mythes et trésors de la piraterie

Sur l’ensemble des cinq films Pirates des Caraïbes, l’équipe de tournage a inséré au fil des épisodes bon nombre de mythes marins. Pêle-mêle, le trésor maudit de Cortès, le Kraken, le Hollandais Volant, la Fontaine de Jouvence, les sirènes et même le Triangle des Bermudes, qui successivement plongent la troupe de Barbossa dans des expéditions « abracadabrantesques » à l’autre bout du monde. Un univers fantaisiste qui fascine par la grande pluralité de ses monstres marins à l’image de la scène finale du Secret du Coffre Maudit.

Jack Ward ? Jack Sparrow ? Comme un air de famille, entre les deux forbans les plus célèbres de leurs générations (©coll.privée) 

Je suis le capitaine Jack Sparrow

Célèbre forban turc de la seconde moitié du XVIe Siècle, Jack Ward a largement inspiré le personnage de Jack Sparrow. Fantasque et cruel, il sillonnait la Méditerranée avec son fougueux équipage du Lyon’s Whelp. Tout comme le personnage de Disney, Ward commence une carrière de corsaire avant de devenir pirate. Vers ses 20 ans, il devient le plus jeune capitaine de la piraterie en mer Noire, avant d’être trahi par ses hommes, qui l’envoient, lui et son célèbre vaisseau, par le fond. Un aventurier hors pair, toujours coiffé d’un turban noir, vêtu d’une parka flamboyante et accompagné en permanence de bijoux fantaisistes ainsi que de son célèbre sabre Yatagan. Un look extravagant pour ce pirate dont le nom même cache un secret. En effet, son surnom « Birdy » désigne l’oiseau, tout comme « Sparrow », le moineau, dans les films. Une vie bohème, loufoque et intrépide pour le pirate le plus recherché de l’Empire Ottoman, qui coulera une fin de vie heureuse, enivré par le rhum, l’or et les filles dans son repère de Tunis.

L’INFO + : En route moussaillons sur la piste des pirates des Caraïbes

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